Des années que vous tentez tous les régimes et rien n’y fait, vous n’arrivez pas à perdre du poids.
Vous avez suivi tous les conseils possibles, vous avez modifié votre alimentation, pratiqué un peu de sport.
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Quel est donc le problème qui vous empêche de perdre des kilos comme on vous l’avait promis.
Il y a peut-être une autre explication et c’est ce que nous allons voir ensemble.
Contents
- 1 Quelle est la cause d’une prise de poids ?
- 2 Les calories ne sont pas la seule cause
- 3 Les hormones et le poids
- 4 La réponse de l’organisme
- 5 Le jeûne est-il conseillé ?
- 6 Les facteurs indirects d’une prise de poids
- 7 Changer de perspective
- 8 Le rôle des émotions dans l’alimentation
- 9 L’insuline liée à une régime équilibré
- 10 Faire baisser la glycémie perte de poids
- 11 Le jeûne contre l’addiction
- 12 La clé pour perdre du poids
Quelle est la cause d’une prise de poids ?
La première chose à déterminer lorsqu’on souhaite perdre du poids est la cause de la prise de poids, et ce point est souvent omis par ceux qui veulent à tout prix tenter un régime.
Si vous ne cherchez pas à identifier le problème, vous ne trouverez jamais la solution.
La plupart des gens pensent que le problème se situe dans les calories consommées et qu’il suffit donc de diminuer l’apport calorique pour maigrir.
Mais ils sont rapidement déçus et échouent dans leur tentative de perte de poids.
La raison de cet échec se trouve dans le fait que notre organisme ne réagit pas vraiment aux calories qu’on lui apporte.
Les calories ne sont pas la seule cause
Si vous consommez des aliments très calorifiques, vous embarrassez votre organisme.
Que doit-il en faire ?
Les transformer en graisses ? Les brûler ?
La plupart du temps bien sûr, sa décision vous fera prendre du poids.
Mais ce n’est pas la cause majeur de votre gain de poids.
Les hormones et le poids
Vous devez vous focaliser sur les hormones pour trouver la raison réelle de vos problèmes de poids.
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L’insuline
Nous produisons l’insuline lorsque nous mangeons et cette hormone ordonne à l’organisme de mettre en réserve certaines calories sous forme de sucre ou de graisse.
Ce facteur est très important car les médecins savent que lorsqu’ils donnent de l’insuline, la plupart des patients grossissent indépendamment de ce qu’ils mangent.
Si vous souffrez d’un diabète de type 1 non traité et vous manquez d’insuline, vous perdez du poids quoi que vous mangiez juste parce que l’organisme n’a pas l’instruction de stocker les graisses.
Ce ne sont donc pas les calories qui dictent les fluctuations de poids mais la seule décision de l’organisme de leur usage.
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Le cortisol
Le cortisol est bien connu comme étant l’hormone du stress.
Là aussi, les médecins le savent bien, s’ils prescrivent du cortisol (sous forme de cortisone), la plupart des patients prennent du poids.
Inversement, si vous souffrez par exemple de la maladie d’Addison qui entraîne un taux infime de cortisol, vous perdez du poids.
La réponse de l’organisme
Vous devez donc porter votre attention sur les hormones.
Que demandez-vous à votre organisme ?
Gagner ou perdre du poids ?
Si vous mangez des aliments qui déclenchent un pic d’insuline, vous demandez à votre organisme de stocker les graisses.
Le jeûne est-il conseillé ?
Les gens pensent que pour maigrir il suffit d’adapter une alimentation équilibrée mais ce n’est qu’une part infime des facteurs qui influencent le poids.
Vous pouvez modifier vos habitudes alimentaires, diminuer les portions, changer la fréquence de vos repas, vous obtiendrez sûrement quelques résultats positifs.
Mais tout reste lié à l’alimentation.
Le jeûne peut-il vous aider ?
A vrai dire, il simplifie les choses.
Bien sûr, il ne vous demande pas de modifier vos habitudes alimentaires ou de changer vos heures de repas.
Le jeûne est sûrement le moyen le plus efficace de baisser le taux d’insuline et donc de perdre du poids.
Mais c’est omettre le taux de cortisol…
Les facteurs indirects d’une prise de poids
Ces facteurs n’ont rien à voir avec un régime et sont pourtant responsables de bon nombre d’échecs pour les personnes qui veulent perdre du poids.
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Le sommeil
Si vous manquez de sommeil, vous générez du stress.
Ce stress va augmenter votre taux de cortisol.
Et si, par malheur, ce stress devient constant, vous allez prendre du poids.
Apprenez à le gérer, pratiquez la méditation, le yoga, les massages, prenez un bain relaxant, nagez, marchez, aérez-vous, changez-vous les idées.
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L’environnement
Penser que quelque chose est bon pour soi ne veut pas forcément dire qu’il faut l’appliquer.
Par exemple, nous savons tous que manger des cookies ne fait pas mincir.
Pourquoi donc continuer ?
La plupart du temps, il ne s’agit pas d’un manque de volonté mais d’une question d’environnement.
Si vous n’avez pas de cookies sous la main, vous n’en mangez pas.
Mais si vous êtes au travail ou à l’école, il suffit d’un moment d’ennui, quelques cookies devant soi.
Vous n’avez pas vraiment faim, vous savez très bien qu’ils ne vous sont pas indiqués, mais vous les mangez quand même.
Juste parce qu’ils sont devant vous.
Vous comprenez alors qu’il vous faut également modifier cet environnement pour ne plus les avoir sous les yeux.
Et ce raisonnement s’appliquera désormais à tout, des gâteaux de la boulangerie aux desserts du salon de thé.
Vous allez donc ralentir vos plaisirs du salon de thé.
Vous ne verrez plus l’étal de pâtisseries de votre boulanger.
Un paquet de gâteau ne traînera plus sur votre bureau ou dans votre chambre.
Ce n’est pas une punition que vous vous infligez mais un moyen de prévention pour ne pas céder à la tentation.
Dans les années 70, la plupart des gens étaient minces sans jamais s’inquiéter de leur alimentation.
En fait, leur environnement était bien différent.
La publicité n’était pas aussi omniprésente, on ne mangeait pas en voiture, au bureau, devant la télé et encore moins devant l’ordinateur.
En fait, ils étaient bien moins tentés, structuraient leur alimentation en 3 repas essentiels et c’était tout.
Changer de perspective
Vous devez établir un nouveau cadre pour parvenir à repousser la tentation et ne pas vous écarter de la régularité.
Et dans cette démarche, il peut être important d’être soutenu par un coach ou un ami proche à qui l’on peut se confier.
Pour créer cette nouvelle perspective, il vous faut une tierce personne pour analyser votre environnement, votre comportement, les déclencheurs.
Une fois identifiés, vous parviendrez à les corriger.
Et là encore, ce n’est pas une question de volonté, c’est identifier une cause.
Peut-être que le fait de regarder certains programmes à la télé est un déclencheur et vous finissez à la cuisine, fouillant le réfrigérateur.
Si vous identifiez ce déclencheur, vous saurez qu’il vous faut changer de chaîne et ne pas vous attarder sur certains programmes.
Le rôle des émotions dans l’alimentation
Nous mangeons pour différentes raisons et pas seulement par faim.
Nous prétendons l’inverse mais la faim est souvent secondaire.
En fait, nous mangeons pour deux raisons majeures :
– la faim mais elle n’est pas capitale
– le goût parce que tout ce qui est bon nous attire
Nous ne mangeons pas parce que nous le devons ou avons faim, nous mangeons parce qu’il s’agit d’un plaisir.
Mais parfois à outrance.
Apprenez à gérer vos émotions, déterminez les aliments qui vous sont addictifs.
Le sucré, le gras, les sodas, tout ce qui vous incite à trop manger.
La tristesse peut, par exemple, conduire certaines personnes à se réfugier dans la nourriture parce qu’elle est une récompense, elle stimule la dopamine.
On peut trouver du réconfort dans les cookies et la crème glacée lorsqu’on se sent mal même si l’on sait que l’on prendra du poids.
Là aussi, il vous faut identifier ces déclencheurs pour parvenir à vous raisonner.
Ce n’est toujours pas une question de volonté mais un problème de connaissance.
Vous ne savez pas pourquoi vous vous jetez sur les gâteaux lorsque vous êtes angoissé.
Vous vous contentez de vous jeter sur les gâteaux.
Mais le jour où vous savez pourquoi cette envie se déclenche, pourquoi votre angoisse vous précipite dans l’excès, alors seulement vous pourrez lutter en conscience et avec réussite.
L’insuline liée à une régime équilibré
Lorsque vous consommez trop de glucides et certaines protéines, le taux d’insuline s’élève.
Ce phénomène arrête la dégradation du glycogène, une molécule qui stocke l’énergie en réserve, et de la graisse corporelle qui est une réserve de calories.
Puis, il augmente la synthèse du glycogène et de la graisse corporelle; l’insuline demande alors à l’organisme de stocker les calories.
Un régime basé sur l’insuline est donc à différencier de la prise en compte des calories.
Il détermine le schéma de prise de poids comme suit :
– je consomme trop de sucre, j’augmente le taux d’insuline
– plus le taux est important et plus l’organisme stocke sucres et graisses
– plus le taux d’insuline est élevé et plus il m’incite à consommer du sucré
– l’insuline produite est déséquilibrée, la perte de poids est impossible
La clé d’une perte de poids réside alors dans la suppression des aliments à index glycémique et insulinique élevés pour réduire la production d’insuline.
On bannit alors définitivement :
- les sodas
- les bonbons
- les aliments raffinés (sucre blanc)
- les fruits trop mûrs
Faire baisser la glycémie perte de poids
Il est possible de faire baisser la glycémie pour maximiser une perte de poids en suivant ces conseils :
- diminuer les sucres rapides (bonbons, crème glacée, chocolat, boissons sucrées)
- diminuer les graisses saturées (fritures, charcuterie, fromages, plats préparés)
- limiter les fruits trop mûrs et trop sucrés
- consommer les glucides dans la journée (ils sont métabolisés la nuit)
- faire un apport suffisant en fibres
- privilégier les aliments à index glycémique bas
- limiter sa consommation d’alcool
Vous pouvez également faire une cure brève de suppléments hypoglycémiants comme :
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L’ail
L’ail n’est pas qu’un excellent antibiotique et antiseptique, il aide aussi à réguler le taux de sucre dans le sang.
Des études ont démontré ses effets hypoglycémiants ainsi que son impact positif sur le cholestérol.
Si vous n’aimez pas son goût, vous pouvez opter pour un supplément d’ail inodore comme celui-ci (#aff).
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La cannelle
La cannelle que l’on nomme aussi « insuline du pauvre » dans le traitement du diabète, agit bien évidemment sur la glycémie.
Elle la régule efficacement tout en facilitant le travail de l’insuline.
Néanmoins, la cannelle en poudre ne vous permettra pas d’obtenir le dosage nécessaire pour obtenir ces effets.
Il vous faut opter pour un extrait concentré de cannelle (#aff).
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Le Gymnéna Sylvestre
Très utilisée en médecine ayurvédique, cette plante contient de l’acide gymnémique qui régule la glycémie.
Ainsi, il réduit l’absorption du sucre et améliore la production d’insuline.
A noter que le Gymnéna agit également sur l’appétit et combat efficacement les envies de sucre.
Le dosage recommandé est de 500mg par jour pour un produit titré à 24% minimum d’acide gymnémique.
Choisissez un supplément comme celui-ci (#aff).
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La berbérine
La berbérine est un alcaloïde végétal qui a la particularité de réduire la glycémie à jeun et après les repas, et combat le cholestérol.
Elle agit également sur l’activité des cellules pancréatiques, assurant ainsi un rôle protecteur.
Le dosage recommandé pour un supplément de Berbérine (#aff) est de 300 à 500mg 3 fois par jour.
Le jeûne contre l’addiction
Le jeûne fait souvent peur mais il est pourtant une solution à l’addiction.
En vous coupant totalement de toute alimentation pour un temps bref, vous brisez le cycle de l’addiction.
Comme pour l’alcool, la solution n’est pas d’arrêter progressivement parce qu’au fil du temps, la consommation reprend de plus belle.
La clé est de tout stopper d’un coup et s’en remettre à des soutiens nécessaires.
La clé pour perdre du poids
Tout réside dans la connaissance.
Vous devez bien sûr apprendre à gérer votre façon de vous alimenter, sélectionner ce que vous mangez et vous priver de ce qui vous est néfaste.
C’est la mise en place classique d’un régime pour perdre du poids.
Mais vous devez aussi le corréler à des facteurs physiologiques liés aux hormones comme l’insuline et le cortisol.
Vous devez gérer votre sommeil et votre stress pour qu’ils ne bloquent pas vos efforts.
Vous devez identifier les déclencheurs qui se trouvent dans votre environnement, connaître les facteurs émotionnels.
Vous pourrez alors en faire un jeu pour apprendre à mieux vous connaître et mieux maîtriser ce qui a engendré votre prise de poids.
Lire aussi :
Comment contrôler son taux de glycémie ?